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Lucien Archier fut un résistant d'Aups, membre du parti communiste clandestin et chef d'un groupe FTP (Francs-tireurs et partisans). Dans cet enregistrement, il raconte sa technique pour coller des affiches sans être vu. On apprend qu'il entraînait des collègues au maniement de mitraillettes et qu'il cachait de l'huile d'olive de la coopérative chez lui. Les premières armes provenaient de parachutages à Brovès et à Bargemon. D'autres armes venaient de Toulon. Recherché à plusieurs reprises par les Allemands, le témoin nous raconte comment il a pu leur échapper. Monté dans la colline, Lucien Archier participa au début d'un maquis appelé le camp Robert. Enfin, Lucien évoque un parachutage à Aups. L'interviewer, Georges Tilman, raconte la présence des Allemands à Salernes, une semaine avant la Libération. Certains membres de l'AS (Armée Secrète) ont été prévenus de l'arrivée des Allemands mais un grand nombre d'entre eux furent arrêtés.